L'attente est un drame incessant qui vous méprise. Personne ne veut être méprisé, mais tout le monde préfère attendre. -Attendre quoi? -un livre, non pas de papier, mais de cellules et chromosomes.
Ce matin j'ai regardé mon chat, et j'ai remarqué qu'il était blanc. Voila le début d'une longue réflexion qui me prendra certainement jusqu'à mes membres, qui me souillera jusqu'à la moelle, qui sucera la fleur de ma pensée.
Il est insupportable de ressentir l'insupportable. sentir que rien n'a de sens, et savoir que rien n'en a car on juge que rien n'en a, et non parce que c'est vrai. Il m'est insupportable de croire que j'ai du sens, et je ne peux supporter de ne pas en avoir.
Ce jour de grand soleil mène a se demander pourquoi tout le monde aime le bleu: c'est le ciel, l'infini, la beauté de l'existence, la gai-té de la nature qui se réveille. Kundera considèrerait-il cela comme ''kitsh''?
Pourquoi même vouloir un sens à ce que l'on écrit? Je cherche un thème, mais le thème n'existe pas. c'est une manière de diminuer la réalité, de la rendre moins agressive. classer a toujours été faiblesse de tout. chercher un caractère, une ressemblance entre deux êtres, une raison à leur relation, c'est chercher a diviser l'être en une compréhension relative.
Ça y est, j'ai écrit je. Au bout de quoi? -en début de phrase. personne ne comprendra, c'est cela qui est drôle; je réfléchis après avoir écrit (mais ça n'est qu'une impression, et je le sais.) qui aura saisi que l'écriture est l'inconscient de l'homme?
Dix minutes pour tout dire. Encore une classification du temps. (pourquoi 24h, 60 minutes, 60 secondes? - c'est scientifique tu sais. -non.)
I'm not there.
(Et il y a des fautes, mais c'est ça l'instant...)
vendredi...
14h42
j'écris que je me souviens, histoire de m'en souvenir....
-A l'échelle de la rue, je ne suis qu'un vieux trottoir abattu par le poids des passants, tandis que la route de la vie ne prend fin qu'au prochain chemin, pour repartir indécise, et tenter à nouveau la vie, quand je me contente d'être à l'endroit où je me trouve, attendant ce passé évaporé qui me tend de tout son être et de la pointe de son âme, un soupir creusant le bord de moi-même, et me fait renaître différent... -Mais il est déjà trop tard, le vieux troittoir, croqué par le temps... -J'expire.
Parce que la vie est un fil,
sur lequel on se promène sans cesse,
courant et sautant ça et là,
et risquant à tout moment de glisser et de s'accrocher, en vain
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Parce qu'il connaît bien sa géographie.
Parce qu'il est associal par état d'esprit.
Parce qu'il est chouophobe depuis qu'il est né.
Parce que moi non plus, et que lui moi aussi.
Parce qu'il connaît mes idées loufoques, et qu'il a même pas peur.
parce qu'on est jamais d'accord sur le temps qu'il va faire. " -y va pleuvoir. -Nan j'te dis qu'y va faire beau ! "
Parce que je peux passer des heures à parler avec lui.
Parce que mon blog est assorti à la couleur des murs de sa chambre.
Parce que -je-tu-il- -vous-ils- ..c'était triste.
Parce qu'il m'empèche de me faner.
Parce que ''je sais pas''.
Parce qu'il me fait parler sans avoir rien à dire.
parce que c'est lui.
Parce que là je deviens vraiment sentimentale...
Parce que converses sur la pointe des pieds...
..
(Littérature
eux, elles, pensées, pensées, pensées...
nous, quelquefois... littérature, encore
noir et blanc (couleurs?)
vouloir, pouvoir, savoir (verbes du troisième groupe)
Scott (quand même)
Paris (Je T'aime) mourir, mûrir... (dans quel ordre?)
...phrase interrompue,
courir (meilleure façon de fuir?)
auteurs (morts, de préfèrence)
Et puis: désir, plaisir, bonheur, rêves, souffrance, colère, mépris, désespoir, absence,
mélanger le tout, et on recommence...
...la vie, quoi.)
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